Baigneuses Dans Un Paysage
Louis Valtat
Louis Valtat – Baigneuses Dans Un Paysage – Aquarelle Sur Traits De Crayon Signée
Artiste: Louis Valtat
Epoque: 20ème siècle
Style: Art moderne
Etat: Bon état
Matière: Aquarelle Sur Traits De Crayon
Longueur: 30 cm
Largeur: 25 cm
Aquarelle originale par Louis Valtat (1869 – 1952) représentant des baigneuses dans un paysage arboré au bord d’une rivière.
Cette œuvre a été réalisée sur papier fort à l’aquarelle sur traits de crayons et est signée du monogramme en bas à droite.
Un certificat pourra être demandé à l’association des amis de Louis Valtat qui se réuni tous les trois mois à la suite de quoi l’œuvre fera l’objet d’une intégration au catalogue raisonné de l’artiste.
Cette très belle aquarelle est présentée dans un cadre Montparnasse d’époque.
Les dimensions hors cadre sont 30 x 25 centimètres.
5200,00€
Vous pouvez me contacter à
L’adresse: lmadison075@gmail.com
Par téléphone : 06.15.06.29.80
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Description de l'Oeuvre:
Né à Dieppe le 8 août 1869, Louis Valtat fait ses humanités au Lycée Hoche à Versailles où ses parents se sont installés. En 1886, âgé de 17 ans Valtat postule son admission à l’École des Beaux Arts, et complète sa formation à l’Académie Julian où il se lie d’amitié avec Albert André et Pierre Bonnard.
Lauréat en 1890 du prix Jauvin d’Attainville, il installe son atelier rue de La Glacière à Paris, et les peintures de son premier envoi au Salon des Artistes Indépendants de 1893 ont pour motifs l’animation des rues environnantes, comme la peinture, Sur le boulevard, qui sera remarquée par Félix Fénéon.
Fin 1894, en collaboration avec Henri de Toulouse Lautrec, aidé par Albert André, il réalise à la demande de Lugné Poë un décor pour le théâtre de « l’Oeuvre ». En fin d’année, ses gravures et ses peintures figurent aux cimaises du Salon des Cent.
Mais atteint de phtisie, il part pour des séjours de soins à Banyuls où George-Daniel de Monfreid lui fait faire la connaissance d’Aristide Maillol, il fait plusieurs escapades en Espagne, à Llança ou à Figueras.
En 1895, poursuivant sa convalescence à Arcachon, Louis Valtat réalise de nombreuses peintures aux tons très violents qui, exposées au Salon des Indépendants de 1896, sont remarquées par Félix Fénéon qui en fait mention dans la Revue Blanche ; ces peintures annoncent » Le Fauvisme » qui fera scandale 10 ans plus tard au Salon d’Automne de 1905.
A l’exposition de groupe organisée par Paul Signac à la Galerie Durand Ruel, en mars 1899, il figure avec vingt peintures dont quinze sont regroupées sous le titre « Notations d’Agay, 1899 ».
En effet, depuis l’hiver 1887-1898 c’est à Agay, petit hameau de pêcheurs proche de Saint Raphaël, puis à Anthéor distant de quelques kilomètres, que Louis Valtat réside de l’automne au printemps, avec sa femme Suzanne. Il s’est marié en mars 1900.
C‘est également en 1900 que sur l’amical conseil de Renoir, Ambroise Vollard passe un accord avec Valtat dont il acquiert pratiquement la totalité de la production durant plus de dix ans.
Pendant leurs séjours à Anthéor, les Valtat traversent souvent l’Estérel, parfois à bicyclette, pour aller voir Auguste Renoir qui à cette époque loue la « Maison de la Poste » à Cagnes.
A l’occasion d’une de ces visites en 1903, Renoir peint le Portrait de Suzanne Valtat, pendant que Louis Valtat réalise à l’encre quelques portraits de Renoir, dessins qui lui serviront pour graver un bois.
La distance séparant Anthéor de Saint Tropez étant d’environ 40 kilomètres, des visites à Paul Signac se font facilement dans la journée à bord de la Bollée, voiturette à pétrole que Valtat tient de Signac en échange de sa peinture « Le Cap Roux » .
Son éloignement de Paris ne l’empêche pas d’être présent à Bruxelles en 1900 à l’exposition de La Libre Esthétique avec Le jardin du Luxembourg et Le boulevard Saint Michel ; tout comme il l’est plus tard à Vienne en 1903 à la « Gebaüde der Secession », à Dresde en 1906 au Kunst Salon Ersnt Arnold et à Berlin à la Berliner Secession, ainsi qu’à Budapest, à Prague, et à Moscou en 1908 à la Moskva Tretyakov Galerie.
Le collectionneur russe Ivan Morossov achète à Vollard plusieurs peintures de Valtat.
Vollard détenant pratiquement l’intégralité de la production de Valtat, c’est généralement le marchand qui se charge d’adresser ces peintures dans les principales expositions d’avant garde.
C‘est également Ambroise Vollard qui fait les envois des peintures pour les expositions qui se tiennent à Paris; ainsi Louis Valtat participe au scandale du « Fauvisme » au Salon d’Automne de 1905 car l’une de ses peintures est reproduite dans le journal « L’Illustration » à côté de celles de Henri Manguin, Henri Matisse, André Derain et Jean Puy.
Au printemps et en été, pour retrouver le bord de mer et surtout pouvoir y peindre, Louis Valtat se rend volontiers en Normandie, à Port en Bessin, à Arromanches et plus tard à Ouistreham.
Quand il n’est pas à Anthéor ou en Normandie, délaissant la demeure parentale de Versailles, le ménage Valtat s’installe en 1905 sur la Butte Montmartre, successivement rue Girardon et place Constantin Pecqueur.
En 1914 il déménage pour s’installer avenue de Wagram, à proximité de l’Arc de Triomphe et du Bois de Boulogne dont les lacs sont un sujet récurrent dans l’oeuvre de Valtat.
Après avoir mis un terme aux séjours à Anthéor en 1914 et avoir passé dix ans sans les plaisirs d’un jardin, Louis Valtat fait l’acquisition en 1924 d’une propriété à Choisel, petit village de la Vallée de Chevreuse où il séjourne volontiers une grande partie de l’année.
Son jardin, comme les fleurs et les fruits qu’il y cultive, sont alors les motifs de prédilection de ses peintures. A Choisel Valtat aime recevoir ses amis, Georges d’Espagnat, ou Maximilien Luce qui profitera d’une de ses visites pour faire une peinture de l’église du village.
A présent la reconnaissance officielle lui est acquise : il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en 1927; pour l’exposition Le Fauvisme présentée l’été 1951 au Musée National d’Art Moderne à Paris, il est présent avec six peintures dont le n° 116 « Arbres » qui semble depuis avoir suivi un bien étrange parcours !
Après l’exode de 1940 et les années d’occupations, Louis Valtat atteint d’un glaucome ne quitte plus guère son atelier de l’avenue de Wagram où il réalise ses dernières peintures qu’il date de 1948.