Paris La Seine Et Les Bateaux Lavoir
Frank Will ( 1900 – 1951)

Frank Will ( 1900 – 1951) Huile Sur Toile Signée – Paris La Seine Et Les Bateaux Lavoir

Belle et rare représentation d’une vue de la Seine et de bateaux lavoir à la hauteur du Pont Louis Philippe dans le 4eme arrondissement à Paris.
Au second plan on peut apercevoir l’église Saint Gervais .
Cette huile sur sa toile d’origine peinte par Frank Mayer Will dit Frank Will est signée en bas à gauche.

Avec une touche impressionniste, sous un ciel flamboyant de roses,d’ocres et de bleus Frank Will représente ici l’un des plus beaux lieu de Paris.

Connu pour ses nombreuses aquarelles voici une rare occasion de faire l’acquisition d’une toile originale signée en bas à gauche par l’artiste et présentée dans un beau cadre ancien.

Les dimensions encadrement compris :  73 x 56 centimètres

Les dimensions hors encadrement : 55 x 38 centimètres

Artiste: Frank Will ( 1900 – 1951 )
Epoque: 20ème siècle
Style: Autre style
Etat: Etat d’usage

Matière: Huile sur toile
Longueur: 55
Largeur: 38

2650,00

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Description de l'Oeuvre:

C’est sur la route de retour d’un voyage en Afrique du Nord que le peintre déjà illustre Frank Myers Boggs – né à Springfield (Ohio) en 1855 – commet à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques) l’enlèvement romanesque de Joséphine – née à Urrugne en 1871 -, fille du laboureur Isidore et de Felipa Gaintza. Les concubins (ils ne se marieront qu’en 1917) auront quatre enfants : Jane, en 1895, puis un garçon qui ne vit que quelques mois, Mary en 1898. La venue au monde en 1900 de Frank William rend l’appartement du no 2, rue Gambetta à Nanterre trop exigu et conduit au déménagement de la famille pour « une jolie maison à Autouillet, un charmant petit village de Seine-et-Oise ».

Dès l’âge de 10 ans, Frank s’affirme peintre dans l’âme. S’il est en constant contact visuel avec les œuvres paternelles, dans l’atelier de la rue de Clignancourt que Frank Boggs occupe de 1910 à 1913 puis au no 1, boulevard de Clichy où la famille demeure pendant la Première Guerre mondiale, la relation didactique maître-élève entre le père et le fils, telle qu’elle est énoncée par Édouard-Joseph, est contestée par Éric Mercier pour qui « Frank apprend seul, le plus souvent livré à lui-même, le père refusant de lui prodiguer le moindre conseil lors de ses furtives apparitions ». Les premiers tableaux répertoriés de l’adolescent, des paysages des environs d’Autouillet, datent de 1916. Il entame des études d’architecture qu’il abandonne pour se consacrer entièrement à la peinture4 et, se cherchant déjà un nom d’artiste qui le sorte de toute confusion homonymique avec le père, il signe alors « Franque », pour signer « Frank » en 1917, « William Frank » en 1918, « Franck-Will » en 1919, puis définitivement « Frank-Will » en 19213. Dès 1925, il lui arrivera de signer « Belliot » (des vues de Diélette, ou des environs de Chartres) pour échapper un peu à son marchand, et, plus tard, entre 1936 et 1939, dans le souci de différencier certains sujets qu’il estimera répétitifs (sur Le Tréport en particulier), il signera des œuvres du pseudonyme de « Naudin ».

La passion du jeune Frank est alors le cor de chasse qu’il pratique. Il est le plus ancien ami connu du peintre Gen Paul qu’il rencontre en 1917 et qu’il initie à la musique. Ensemble, ils « font la manche » en jouant dans les cours de Belleville et de Ménilmontant, ensemble aussi ils peignent des vues de Paris. On connaît même d’eux un tableau Personnage dans la rue sous la neige malicieusement peint à quatre mains en 1926 et signé Gen-Will et Frank Paul.

Les vues de Paris constituent naturellement le premier thème de prédilection de Frank-Will. Après 1925, les Éditions Barré & Dayez populariseront en cartes postales son Sacré-Cœur, son Opéra Garnier, sa Gare du Nord, sa Colonne Vendôme…). Ses villégiatures des années 1920 et 1930 nous sont connues et permettent le datage de certaines œuvres : la Normandie (entre autres Rouen et Honfleur) en 1922, La Rochelle en 1926, Amiens en 1929, Barfleur en 1930. C’est là qu’il s’attache au thème des grands voiliers, ces galions dont il raffole et qui demeureront l’un de ses thèmes récurrents, jusque parfois dans des compositions de batailles navales imaginaires. C’est ensuite, avec un ami rencontré à la galerie Henri Bureau, Marcel Leprin (1891-1932), qu’il visite Moret-sur-LoingAuxerre et Avallon.

Le , Frank-Will épouse Victoire Royer, de seize années plus âgée que lui, à la mairie de 7e arrondissement de Paris pour s’installer au 31, rue Rousselet, puis au 44, rue Castor à Mantes-la-Jolie. L’été, le couple se rend au Tréport, y tenant sur le quai François-Ier une minuscule galerie et y vendant des aquarelles. Mais, ne pouvant renoncer à Montmartre et à sa vie de bohème, Frank-Will se sépare (sans divorcer) de Victoire, qui demeure à Mantes, tandis qu’il se réinstalle à Paris (d’abord au 37 de la rue Pigalle, puis, réinvestissant l’atelier paternel d’autrefois, de nouveau au no 1, boulevard de Clichy) où une autre femme – Yvonne David, dite « Mimiche » – entre dans sa vie, tandis qu’il dépense sans compter, évaporant héritage parental et ressources en tournées générales dans les estaminets et cabarets. Toujours musicien, il fait partie d’orchestres de jazz, puis de la fanfare La Chignole avec Gen Paul, Jean d’EsparbèsPere CréixamsTony Agostini et Marcel Aymé), constituant l’une des hautes figures montmartroises évoquées par Francis Carco tout en s’endettant et se détruisant la santé en fêtes éthyliques.

Tombe familiale des Boggs au cimetière du Père-Lachaise.

En 1948, Frank-Will effectue un bref périple au Maroc. Il y contracte des amibes et, en 1950 à Paris, il est renversé par un autobus place de l’Opéra. Affaibli par l’alcool, négligeant les soins médicaux, il est opéré le  pour une ablation partielle du poumon droit. Celle-ci se déroule mal et il en meurt, à peine âgé de 50 ans. Il repose auprès de Frank et de Joséphine Boggs, dans le caveau familial au cimetière du Père-Lachaise (44e division)10 (son nom n’y fut jamais gravé) où il fut inhumé le , en une dernière traversée de Montmartre.

Expositions personnelles

  • Galerie Georges Petit, Paris, 1920, 1929.
  • Galerie Hector Brame, Paris, années 1930.
  • Galerie Henri Bureau, 54, rue de Rochechouart, Paris, des années 1930 à 1950.
  • Galeries Terrisse, Keller et Yvonel, Paris, expositions non datées
  • Frank-Will et Louis Régent, Hôtel Claridge, Paris, 1945.
  • CasablancaOran, 1948

Expositions collectives