Auguste Mambour (1896 – 1968) Maternité Signé (circa 1920)
Auguste Mambour (1896 – 1968)

Auguste Mambour (1896 – 1968) Maternité Signé (circa 1920)

Artiste: Auguste Mambour (1896 – 1968)
Epoque: 20ème siècle
Etat: Bon état

Matière: Papier
Longueur: 113 cm
Largeur: 74 cm

 

Spectaculaire dessin au fusain représentant une femme africaine et son enfant (circa 1920) signé en bas vers la droite et présenté dans un cadre en bois demi rond couleur ébène.

Les dimensions hors cadre de l’œuvre :  113 x 74 centimètres

3800,00

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Description de l'Oeuvre:

Auguste Mambour est un peintre belge, né en 1896  à Liège  où il y décède en 1968.   Son œuvre des années 1920 est d’un style très personnel, marqué par l’influence de l’art africain.  Il étudie à l’académie des beaux-arts de Liège de 1913 à  1919. Son style sera alors influencé par Évariste CarpentierAuguste Donnay et Adrien de Witte avant de découvrir l’art africain. Il passe en effet 6 mois en 1923 au Congo belge après avoir reçu le second prix de Rome  en 1922. Il adhére au surréalisme entre 1926 et 1929.   Il fonde une agence de publicité à la fin des années 1930. Il sera également professeur à l’académie des beaux-arts de Liège.   Dessinateur et surtout portraitiste doué, installé comme agent en publicité et en décoration au lendemain de la Grande Guerre, le personnage possède déjà une solide réputation, tant par son orgueil qui dérange que par ses toiles qui choquent. Par révolte contre l’impressionnisme, l’académisme voire le réalisme, il est très vite passé d’une période fauve hachurée à un expressionnisme passionné. Mais il ne veut pas peindre les paysages, préférant les hommes et les femmes qu’il représente sous des formes sculpturales. Second Prix de Rome 1922, contrairement à l’habitude qui veut que l’on se rende en Italie ou en Grèce, Auguste Mambour décide d’apprendre l’art nègre et part six mois au Congo  afin de retrouver un « primitivisme dont le monde occidental avait perdu jusqu’à la trace » (1923). Pas plus qu’il n’avait peint le paysage wallon, il ne peindra le paysage congolais. Il rend les seuls gestes les plus quotidiens ainsi que des têtes et des bustes. Loin de persévérer dans une veine africaine, Mambour se lance dans une série de nouvelles toiles qui déroutent et scandalisent par leur présentation de corps ou parties de corps jugées érotiques. Il entreprend ensuite de rompre petit à petit avec sa manière de représenter la réalité (1924-1926) : il en arrive ainsi à adhérer au surréalisme (1926-1929). Mais au moment où Magritte devient une référence, Mambour lui, isolé, découragé, cesse de peindre  ou du moins de se manifester pendant plusieurs années.
Pour assurer sa subsistance, il fonde une nouvelle agence de publicité (1928-1935) et réalise des affiches parfois exceptionnelles.   En renouant avec le style des années 1923-1924, Mambour refait surface et est désigné comme professeur de dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Liège (1931), où il obtient un statut définitif.
Nommé de surcroît professeur du cours d’art décoratif  en 1935 il va enseigner jusqu’en 1945.  « En réalité, son œuvre tient dans une large décennie (mettons de 1919 à 1931). Dès 1931, nommé professeur à l’Académie des Beaux-Arts, il se prend, à l’étonnement général, d’une telle passion pédagogique, qu’il ne peint plus guère.

Œuvres

  • 1922 : Couple assis (Alphèdre)
  • 1924 : Femme en buste, collection privée.
  • 1926 : La ronde
  • 1929 : Portrait de femme Mambole, collection privée
  • 1932 : Négresse Bambole, collection privée
  • 1933 : Nu de fer, au Musée de l’art wallon a liège
  • 1933 : Les masques