Paysage de Dannemarie en Montois vers 1942-1943
André Derain (1880-1954)
André Derain – Encre sépia sur papier
Artiste : André Derain (1880-1954)
Epoque : xxeme
Signature : Signé en bas à droite
Titre : Paysage de Dannemarie en Montois vers 1942-1943
Technique :Encre sépia sur papier
Largeur : 55,5 cm
Hauteur : 38 cm
5200,00€
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Par téléphone : 06.15.06.29.80
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Description de l'Oeuvre:
André Derain est né à Chatou, dans une famille aisée. Son père Louis-Charlemagne, crémier-glacier au 87, rue Saint-Germain5 est conseiller municipal. Sa mère, Clémentine Angélique Baffé, a perdu plusieurs enfants en bas-âge, seul restait un frère aîné, René (1870-1890). André Derain est placé dans une famille nourricière à Orgeval. Il commence à peindre vers 15 ans alors qu’il termine ses études secondaires au lycée Chaptal. À 18 ans, il entre à l’académie Camillo, dirigée par Eugène Carrière, un ami de Pierre Puvis de Chavannes. En 1900, il rencontre Maurice de Vlaminck dans un train de banlieue. En 1901, il fait la connaissance d’Henri Matisse au Louvre alors qu’ils effectuent des copies5.
Jeunes peintres démunis avec Vlaminck, ils partagent un atelier dans la Maison Levanneur à Chatou. Il effectue son service militaire entre 1901 et 1904. Il commence à peindre ses premiers paysages et illustre les premiers romans de Vlaminck dont D’un lit dans l’autre. Il rencontre le poète et critique Guillaume Apollinaire qui dédicacera un poème dans son recueil Alcools. Autodidacte, il fréquente assidûment les musées et nourrit sa réflexion esthétique d’un grand nombre de lectures (Zola, Nietzsche…). À l’influence déterminante de Vincent van Gogh, qu’il découvre en 1901, s’ajoute celle des néo-impressionnistes et surtout l’œuvre de Paul Cézanne qu’il voit au premier Salon d’automne en 1903.
L’invention du fauvisme
Après avoir suivi les cours de l’académie Julian7, Derain rejoint Matisse à Collioure en 1905. Ensemble ils créent la première révolution esthétique du xxe siècle : le Fauvisme (couleurs vives, dessin simplifié, etc. (Collioure, huile sur toile, 81 × 100,3 cm, 1905, Metropolitan Museum of Art, New York).)
Il expose au Salon d’automne, en 1905, dans la Salle aux fauves avec Matisse, Vlaminck, Braque, Camoin, Marquet, Girieud ; il signe la même année son contrat avec Ambroise Vollard (Bougival, huile sur toile, 41 × 33 cm, 1905, musée du Havre). En 1905 et 1906, il voyage à Londres (Londres, Westminster, Regent Street, Londres, huile sur toile, 66 × 99,4 cm, 1906, Metropolitan Museum of Art, New York). Il est alors considéré comme un des meilleurs représentants du fauvisme.
En 1906-1907, il est bouleversé par la découverte des arts « primitifs » à Londres et commence avec Vlaminck à collectionner ce que l’on appelle, alors, l’« art nègre ». Il achète un masque Fang. En étroite relation avec Matisse, il poursuit sa réflexion sur les liens entre décoration et expression. Il s’intéresse aux arts décoratifs : céramique, bas-reliefs en bois, sculpture qu’il pratique sur pierre. Il réalise de grands panneaux sur le thème de l’âge d’or, de la danse ou des baigneuses. Après 1906, l’influence de Paul Gauguin décroit sur sa peinture, sa palette change. Puis l’année suivante, il déménage à Montmartre pour se rapprocher de ses amis Pablo Picasso, Braque, Apollinaire, Kees van Dongen et Max Jacob… Il fréquente le Bateau-Lavoir, est influencé par Picasso. Il rencontre alors à Montmartre Alice Géry, la femme de Maurice Princet, mathématicien et théoricien du cubisme. Elle se sépare de son mari et épousera André Derain en 1926 ; ce dernier peindra à de nombreuses reprises son visage sévère et élégant.